No Pasaran endgame vient clôturer la trilogie de Christian Lehmann débutée par No pasaran, le jeu. Le deuxième tome, Andreas, le retour, avait introduit une série de nouveaux personnages et d’intrigues autour de thèmes tels que l’extrême droite, l’islamisme, la guerre des balkans, l’engagement personnel et les rapports entre jeux vidéos et réalité. Ces intrigues venaient s’entremêler au coeur du récit où l’on suivait Eric, Thierry et Andreas et le jeu qui les a catapulté au milieu des horreurs de la seconde guerre mondiale. Ce n’était pas une mince affaire de boucler ces différentes intrigues tout en conservant le rythme et l’intensité des deux premiers volumes. Mais Christian Lehmann connait son sujet, que ce soit la France occupée, l’extrême droite ou les paradoxes temporels et il nous offre ici un récit haletant qui noue de main de maître tous les fils de l’histoire. Difficile de lâcher ce troisième tome qui termine de manière efficace et élégante une trilogie culte de la littérature jeunesse. Hautement recommandé.
Il faut également signaler que No Pasaran, le jeu est également sorti sous forme de bande dessinée, avec Antoine Carrion au dessin. Je n’ai pas encore eu l’occasion de le lire, mais il est commandé…