Le terme new game journalism est une étiquette un peu fourre tout qui est utilisée à tort et à travers. Le phénomène derrière l’étiquette est par contre assez fascinant.
On a commencé à parler de new game journalism pour décrire les articles mélangeants reviews traditionnelles de jeux vidéo et anecdotes personnelles. Par la suite, le terme a été utilisé pour décrire tous les récits d’expériences personnelles en rapport avec les jeux vidéo. Il ne s’agit souvent plus de journalisme. Des gens racontent juste un événement de leur vie lié à un jeu vidéo.
Le fait est que je fais partie de la génération qui a grandit avec les jeux vidéo. Et les générations suivantes les ont toujours connus. Ils font partie de notre vie quotidienne. C’est donc normal qu’ils soient souvent liés a notre histoire personnelle et affective.
J’adore ce genre d’histoires. Elles sont variées et couvrent pas mal de thèmes. En voici quelques unes :
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Bow Nigger : la rencontre entre l’auteur noir et un joueur raciste dans le jeu Star Wars : Jedi Knight 2.
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The great scam : le long récit d’une arnaque dans l’univers de combats spatiaux du jeu massivement multi joueur Eve Online.
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Sex in Games: Rez+Vibrator : la découverte du plaisir des manettes vibrantes associées a un jeu psychédélique par la blogeuse de game girl advance.
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Illusion of Gaia and my cousin David : une touchante histoire d’amitié au fin fond de la Virginie des rednecks.
Il y en a d’autres. Je vous ai juste indiqué celles sur lesquelles je suis tombé au fil du temps. Si le sujet vous intéresse je vous renvoie à cet article du guardian qui en parlait il y a quelque temps. Ils recensent des liens vers d’autres articles et histoires du genre.