imark : kit de ressources pour la gestion de l'information

Le projet imark (kit de ressources pour la gestion de l’information) a été lancé par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). Imark propose une série de modules de cours en ligne (et gratuits) orientés sur la gestion de l’information. Les thesaurus sont en rapport avec l’agriculture mais les cours sont intéressants pour tous les spécialistes de la gestion de l’information et m’ont l’air d’être très complets. Deux cours sont disponibles en français : gestion des documents électroniques et numérisation et création de bibliothèques numériques.
Pour rester dans le sujet, BiblioDoc a compilé un dossier sur le sujet de la numérisation.
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library thing en français

Library Thing, dont j’avais parlé il y a un an, existe maintenant en français. La traduction en différentes langues s’est faite de manière collaborative par les utilisateurs avec un système inspiré du wiki. Le site a multiplié les possibilités en créant des groupes de lecteurs, des listes de discussion, un blog, etc. Avec près de 100.000 utilisateurs et 6.770.000 livres catalographiés, le site est une véritable réussite. Et je trouve très amusant que la catalographie, qui est un des aspects centraux de mon travail de bibliothécaire, soit devenu un hobby pour tellement de monde.

Marc McAndrews

marc mcandrews
Marc McAndrews photographie l’Amérique des motels, maisons closes, serveuses, équipes de bowling et mécaniciens. J’aime vraiment beaucoup.
(Merci John)

hmmmmm, tentacules…

hokusai_octopus
Cyprine de Corynthe a écrit un joli article sur l’utilisation de la pieuvre dans l’imagerie pornographique japonaise.
Ce fétichisme de la tentacule, représenté aujourd’hui par le tentacle porn que l’on retrouve souvent dans les dessins animés pornographique japonais “déviants” (désignés sous le terme d’hentai), a plusieurs origines.
D’un point de vue religieux, on peut remarquer que le culte japonais Shinto est animiste et que cela a toujours favorisé la perméabilité entre le monde humain et animal. Dans une religion Judéo-chrétienne, ces tentacules auraient directement été vues comme un signe démoniaque. Vous me direz que dans les mangas actuels, ces tentacules se retrouvent souvent sur des démons qui ont malencontreusement croisé le chemin d’étudiantes japonaises. Mais l’aspect démoniaque de la tentacule ne s’est développé que depuis la fin de la deuxième guerre mondiale. Avant cela, la tentacule a le plus souvent une aura purement sexuelle comme dans le fameux “rêve de la femme du pêcheur” d’Hokusai ci-dessus ou certains netsuke. L’influence de ces images traditionnelles se retrouve chez des artistes tels que Toshio Saeki.
Au niveau des mangas, la récupération de l’imagerie sexuelle de la tentacule a également été un moyen de contourner les fameux interdits de la législation japonaise au niveau des créations pornographiques.
Comme pour pas pas mal de gens de ma génération, la première exposition aux japonaises victimes de tentacules pervers s’est faite via “Legend of the Overfiend” dans la série Urotsukidoji. Son auteur, Toshio Maeda explique le choix des tentacules dans une interview :

CJ: Can you talk about how the tentacle came to be used in your work?

TM: At that time [pre-Urotsuki Doji], it was illegal to create a sensual scene in bed. I thought I should do something to avoid drawing such a normal sensual scene. So I just created a creature. [His tentacle] is not a [penis] as a pretext. I could say, as an excuse, this is not a [penis], this is just a part of the creature. You know, the creatures, they don’t have a gender. A creature is a creature. So it is not obscene – not illegal.

Drawing intercourse was, and is, illegal in Japan. That is our big headache: to create such a sensual scene. We are always using any type of trick.

Entre l’imagerie traditionnelle japonaise et son utilisation actuelle dans les mangas, la tentacule comme symbole érotique s’est répandue comme une icône culturelle.
Quelques exemples de son assimilation occidentale : Weebl et Bob rappellent les dangers de se déguiser en écolière japonaise et Sexy Loser explique les dangers qui guettent les monstres tentaculaires.

Après toutes ces tentacules dégoulinantes de stupre, voici quelques utilisation non sexuelles de l’image du poulpe.

Enfin, si vous voulez encore quelques créations remplies de tentacules NSFW, je vous renvoie vers ce sujet, et celui ci sur le forum de Suzanne D. Gerber.
Là dessus, je vais me manger une bonne assiette de tentacules de poulpes. Hmmmmm, tentacules…
(via, via, via et via)

secret wall tattoos

Le projet des secret wall tattoos est l’oeuvre de Josh Homme, (entre autre) chanteur et guitariste de Queens of the Stone Age. Au cours de ses tournées avec le groupe, il a laissé ses créations cachées dans des chambres de motels. Elles sont directement réalisées sur les murs, derrière les miroirs ou les tableaux génériques que l’on trouve dans ce genre d’endroit. Il explique le concept en ces termes :

“Basically, it’s like a box of Cracker Jacks. You get a secret toy surprise. We have a set of patterns and each art piece is kind of a stepped up rendition in the duration we spend in a room. We spend a lot of time in museums and hotel rooms while touring. That’s our inspiration.”

(Merci Dom)

les 7 pires polices de caractère

Voici une liste des 7 pires polices de caractère utilisées aujourd’hui. Le plus déprimant est qu’elles sont probablement les plus employées. De nombreux exemple de l’utilisation abusive de l’infâme Comic Sans MS en bibliothèque me reviennent à l’esprit. Et je parle des sections adulte…

expresso book machine

Je crois que cela ne va pas (encore) révolutionner le marché de la librairie, mais le concept est intéressant. Un ancien directeur éditorial de chez Random House a créé la société On Demand Books. Celle-ci a mis au point l’expresso book machine, qui fait la taille d’une grosse photocopieuse, ne coûte pas trop cher et permet d’imprimer, assembler et relier de 15 à 20 livres à l’heure sur base de fichiers digitaux. Le but est d’installer ces machines chez les libraires et de les destiner aux titres n’étant plus imprimés ou difficiles à trouver. Des accords avec les maisons éditions pour constituer une bibliothèque digitale de ce genre de titres est en train de se mettre en place. Si le système se développe, je fais surtout confiance au public pour trouver des utilisations détournées et originales pour la machine : auto-publication, recueil personnalisé de nouvelles, etc.
(via)