Des rumeurs flottaient dans les travées des bibliothèques depuis quelque temps. C’est maintenant officiel. Comme le signale cet article de /. , l’Europe lance son propre projet de digitalisation en réponse à celui de Google. L’instigateur du projet est Jean-Noel Jeanneney, le directeur de la BNF.
C’est amusant, le mois passé j’ai rédigé un texte sur le sujet dans le cadre d’un examen de recrutement pour un poste de direction de bibliothèque à Forest. Je préconisais la mise en place d’une structure standardisée, mais à plusieurs niveaux : l’Europe soutiendrait l’achat des scanners et l’infrastructure de serveurs centralisés. Le travail serait réalisé au niveau local et le résultat de la digitalisation devrait être accessible dans les bibliothèques et sur leurs sites web. L’ensemble des textes digitalisés serait disponible sur un serveur centralisé au niveau européen. La redondance me paraît une bonne chose dans ce genre de cas.
Quand à Google, comme Colin me le disait, ils indexeront de toute manière les textes un fois qu’ils seront en ligne. Une collaboration entre ce projet et celui de Google serait une bonne chose, mais il ne faut pas trop rêver. J’espère juste qu’ils n’auront pas la mauvaise idée d’exclure les robots de Google…