Frantico

Eve, milles bénédictions divines sur elle, m’a fait découvrir la bande dessinée en ligne de Frantico et c’est très, très drôle.
Dans la grande tradition des comics alternatifs américain (ou français avec par exemple Riad Sattouf), l’auteur y raconte sa misère sexuelle et ses problèmes de boulot.
Le passage par Internet révolutionne pas mal de choses, ce n’est pas juste une bande dessinée diffusée via un support différent. Les lecteurs peuvent laisser des commentaires et l’auteur a vu se développer autour de lui une communauté de fans. Mieux encore, certain(e)s interagissent (je vous laisse découvrir) avec lui et se retrouvent dans l’histoire. Et certaines personnes citées dans ses pages lui répondent via les commentaires. Allez par exemple voir les commentaires sur la soirée Glenat lorsqu’il va au festival d’Angoulême.
Enfin, d’un point de vue de diffusion, le medium d’Internet est fantastique. L’auteur ne se fait pas une tune mais fait parler de lui en court-circuitant le chemin traditionnel du porte à porte dans les maisons d’éditions avec ses dessins sous le bras. C’est un peu comme le cas de l’écrivain Maïa Mazaurette qui s’est fait connaître via son weblog et maintenant passe à Canal + et chez Mireille Dumas…
L’histoire commence le premier janvier 2005, il faut donc commencer par cette première page.
C’est très cul, c’est très cynique, c’est très bien. Je rigole bêtement devant mon écran depuis hier. Si vous êtes au boulot, vous êtes prévenus.
Merci miss E.

Update : Problème cosmique de timing. Ce midi le site fonctionnait encore et il a planté en début d’après midi.

Victime de son succès, le blog de Frantico a fait péter mon serveur qui pourtant tient bien la route..
Réouverture bientôt

Update 2 : ça remarche…

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