Mercredi 15 février 13h40 dans le Thalys, quelque part entre Bruxelles et Paris.
Voilà, je suis partis. Je me suis quand même dis que j’allais documenter mes pérégrinations canadiennes, et pour l’instant, j’ai plus envie de décrire le paysage que de lire Pars vite et reviens tard de Fred Vargas que j’ai emporté dans mon sac.
J’ai choisi de partir avec Air France, ce qui me permet de démarrer à la gare du Midi d’y faire le check in et d’être transporté jusqu’à l’aéroport de Charles de Gaule via le Thalys en première classe.
Par contre, je ne me souvenais pas que ce train secouait autant. En plus des trépidations habituelles qui font le charme des voyages en trains, le TGV vous rajoute un balancement assez curieux le long de l’axe du train.
Comme un avant goût du voyage en avion, le ciel est tellement bas que l’on a l’impression d’être en plein ciel. Si l’on oublie les riant paysages du Nord de la France, chaque trouée ouverte sur le ciel bleu et le soleil a déjà un goût d’ailleurs.