LibLime

Une des raisons de la réticence des bibliothèques publiques vis-à-vis des SIGB open source est le manque de support. L’idée de se retrouver devant un système planté qui paralyse toute la bibliothèque et personne vers qui se tourner (et réclamer) est un frein majeur au passage vers les logiciels libres.
Des solutions intermédiaires se mettent en place. Des sociétés proposaient déjà un support payant pour Koha. Voici que maintenant, la société américaine LibLime vends et assure le support de sa propre version améliorée de Koha. Ils ont rajouté au fameux SIGB open source la correction automatique, un lien dans l’opac vers les pages de amazon.com et vers gutenberg.net et la possibilité de générer des fils RSS.
Comme pour linux et ses solutions payantes telle que suse, mandrake ou red hat, ce genre de versions commerciales des SIGB open source est peut être la voie vers le développement de ce type de programmes.

the infinite library

Un sujet sur lequel je suis toujours en quête d’infos supplémentaires. Voici donc un article bien complet de Technology review sur le projet de digitalisation lancé par Google.
Merci Colin.

sinking library

Voici un post bien sympathique sur Metafilter qui étudie la légende urbaine de la « sinking library ». Il s’agit de bibliothèques dont les architectes n’auraient pas pris en compte le poids des livres lors de la construction des bâtiments. Sous le poids des livres les bâtiments seraient en train de s’enfoncer dans le sol. La plupart des cas sont des légendes, mais certains sont véridiques. Je n’en avais jamais entendu parler, mais j’aime beaucoup !

chats de bibliothèque

Quoi de mieux pour chasser les rats de bibliothèque que des chats de bibliothèque ? Cette carte rassemble des infos sur les chats hébergés par les bibliothèques à travers le monde. Rien au niveau de la Belgique, mais il est vrai que je n’ai pas encore rencontré de chats dans les bibliothèques belges. Si quelqu’un en connaît un, prévenez moi…
Merci Olivier.

Polastron et la bibliothèque fantôme

Il y a quelques jours, John m’a envoyé cette jolie (ou étrange c’est selon) histoire. Dans la petite ville de Monowi, dans le Nebraska, il ne reste plus qu’une habitante, la bibliothécaire entourée par les 5000 livres légués par son époux…
Pour rester dans le sujet des bibliothèques Valou m’a envoyé cet article du Monde où Lucien X. Polastron, auteur de l’excellent Livres en feu, histoire de la destruction sans fin des bibliothèques se pose quelques questions sur la situation de l’Europe face au projet Google print.
Merci à tous les deux pour les liens.

Schaerbeek, boulot et nouvelles technologies

Voilà, mon stage est terminé. J’ai travaillé ces deux dernières semaines à la bibliothèque de Schaerbeek et c’était vraiment bien. L’équipe est très sympathique, ils ont du bon matériel, font du bon boulot et leur choix de livres me fait râler d’habiter à plus de 40 minutes de là. En plus ils sont pas mal actifs au niveau de leurs activités et, cerise sur le gâteau, c’est l’une des seules bibliothèques à Bruxelles à avoir un site Web digne de ce nom.
Pour ma part mon précédent contrat étant terminé je suis à la recherche d’une nouvelle place. J’ai trouvé un contrat pour le samedi, il ne me reste plus qu’à remplir le reste de la semaine…
Toujours utile dans ce genre de cas, je suis tombé sur cette liste américaine de questions fréquemment posées lors des entretiens d’embauche de bibliothécaires.
Et pour rester dans le sujet voici 12 technologies et tendances qui serraient intéressantes à intégrer en bibliothèque. Quoique il y a du boulot avant de réussir à faire passer ce genre d’idées en Belgique.

won't someone please think of the children !

HelenLovejoy
Lors de mon précédent poste en bibliothèque publique, j’ai eu l’occasion à plusieurs reprises de travailler en section jeunesse. J’ai eu alors la chance de tomber sur une espèce passionnante à observer : les mères de famille concernées. Caractéristique principale : elles surveillent les lectures de leurs enfants et sont persuadées qu’ils ont été traumatisés par une image vaguement sexuelle. Entre le porno de canal + regardé en cachette et internet où la moindre recherche sur la physique quantique entraîne après quelques clics le pauvre enfant innocent vers un site remplis de bimbos californiennes, la mère de famille concernée préfère retourner son indignation vers les bibliothèques. C’est bien plus facile. Après avoir épluché les lectures de leurs enfants elles peuvent venir vous expliquer qu’une scène ou une allusion (et c’est toujours un problème de sexe jamais de violence) a ou risque de perturber leur gamin. Bien entendu elles demandent ensuite que le livre soit supprimé des collections et brûlé dans un grand feu purificateur…
Voilà, je pensais à elles en lisant cette entrée de novembre du blog bookslut. Elle y passait en revue les livres de 2004 qui sont passés entre les mains de la version américaine de ces honorables mères de famille.

2005 se dirige vers les vedettes matières

Le sujet à été disséqué, étudié et documenté à travers tout Internet, mais je pouvais pas faire autrement que d’en toucher un mot.
Le concept de mots clés générés par les utilisateurs ou folksonomies est en train d’exploser sur le web. Nous avions tout d’abord del.icio.us et flickr qui offraient dès l’origine cette possibilité. Par la suite et comme Colin l’avait signalé, la possibilité a été développée de combiner les mots clés des deux sites. Le service de surveillance des blogs Technorati a également rejoint le mouvement en permettant de rajouter des tags pour chaque notice des blogs et offrant ainsi de nouvelles possibilités de recherche par mots clés. L’indexation par mots clés s’est également développée au niveau local pour certains sites comme par exemple metafilter qui a offert avec un succès immédiat la possibilité de catégoriser les notices postées par ses utilisateurs.
La volonté de se diriger vers un Web sémantique et l’utilisation de l’XHTML a permis cette orientation vers de nouveaux systèmes de classification et d’indexation du contenu d’Internet. Le phénomène est pour l’instant cantonné au monde des blogs mais c’est un début. Je suis surtout intéressé par la forme que vont prendre les mots clés utilisés. La forme souple et bordelique des tags créés par les utilisateurs est à l’opposé du système rigide des vedettes matières utilisés dans le monde des bibliothèques mais on va peut être se diriger vers un juste milieux. Après un certain temps, une sélection naturelle va s’opérer au niveau des tags et qui sait peut être vont-ils fusionner selon une méthode combinatoire ressemblant à Rameau/LCSH. Le tout selon une syntaxe fixe développée par les utilisateurs d’Internet avec une rigueur héritée de Wikipedia. Nous sommes dans une période intéressante pour l’univers documentaire…

open source software and libraries bibliography

Voici le genre de ressources que vous allez vous empresser de ne pas aller voir si vous n’êtes pas bibliothécaire (et peut être même si vous l’êtes). Une bibliographie très complète sur l’utilisation de logiciels open source en biliothèque par Brenda Chawner chercheuse à la School of Information Management, Victoria University de Wellington, Nouvelle Zélande.