Chuck Patch

Chuck Patch
Sur Flickr, une série de photographies en noir et blanc prises entre 1972 et 1990 par Chuck Patch, un photographe amateur basé à la Nouvelle Orléans. J’aime beaucoup ce qu’il fait. Je vous conseille de regarder les photos sous la forme d’un slideshow. (merci John)

I Cthulhu & The crying of Lot 49

Deux textes gratuits glanés sur le net :
“I Cthulhu”, une nouvelle de Neil Gaiman où la célèbre créature tentaculaire se dévoile de manière inédite. Et j’ai déjà parlé de la collection Lot 49 au Cherche Midi. Voici le court roman de Thomas Pynchon “The crying of Lot 49” qui a inspiré le nom de la collection. Des infos sur ce roman avant de le lire ? Je vous renvoie à la notice de Wikipedia. (Le tout via)

word up

Sur we make money not art, quelques informations sur la création de l’artiste multimédia Ben Rubin pour la nouvelle bibliothèque publique de Minneapolis. Un système de visualisation va chercher des informations au coeur du flux électronique des bases de données du catalogue de la bibliothèque et les reflète visuellement :

“As the elevators move between floors, the LED displays will reveal, letter by letter, titles of books. Drawn from the library’s database, the ever-changing text may reflect the titles of books that have recently been checked out, reshelved, or searched in the online catalog. “

(Merci Dimitri)

Masterton : blood, sex et marcassin

Une courte interview datant de 2001 de l’auteur fantastique Graham Masterton. Assez curieusement, il y parle de ses plats préférés et des ses aventures culinaires en Belgique. Curieux personnage que Masterton. Ancien rédacteur en chef de Penthouse, il écrit des titres d’horreur plutôt trash et écrivait des manuels de sexologie pour les couples. Et les deux ont eu autant de succès auprès de leurs publics respectifs… Plus d’infos sur son site.

ralentissement

Ca fait vraiment trop longtemps que je n’ai plus eu l’occasion de taper quelques notes sur GG. Que ce soit le reste de mes souvenirs sur Montréal ou quelques liens. Mais pour l’instant je combine le mémoire et une flopée d’examens qui m’ont également empêché de bosser au festival du film fantastique cette année ou même d’aller voir plus d’un film.
Bon, je vais trouver le temps et me remettre à écrire. Il me reste plein de liens en stock et des notes de voyage à mette en ordre.

Catherine II & Kalmunity

Objectif pour ce mardi 21 février au matin, le musée des Beaux Arts de Montréal.
J’abandonne John qui se débat entre une double Otite et le système médico social canadien. Il est impossible de consulter directement un spécialiste et il faut passer par une clinique qui fait de l’abattage médical aux résultats des plus aléatoires. Imaginez une petite clinique calée au dessus d’un commerce, où l’on s’attend à voir officier le Dr Nick Riviera des Simpsons et dont la responsable prescrit invariablement les mêmes conseils pour toutes les pathologies. Dur, dur.
Mais revenons au musée des Beaux Arts. J’ai été positivement impressionné. Les collections sont très diversifiées et possèdent de très belles pièces. Il y a un peu de tout et de toutes les époques. Cette diversité vient de fait que la majorité des oeuvres ont été achetées pour le musée et ne viennent pas d’un héritage historique du pays. On ne se sent pas oppressés par une accumulation de pièces comme au Louvre ou au British Museum (que j’aime également pour leur fouillis et leurs couloirs labyrinthiques).
Les oeuvres présentées vont des antiquités jusqu’au créations et installations contemporaines.
Il me revient des souvenirs ludiques de ce musée avec une pièce plongée dans le noir don la lumière ne s’allume qu’a l’entrée des visiteurs pour protéger des gravures sensibles à la lumière. Ou un tableau couvert d’un rideau de velours pour la même raison. On ne sait très bien si on va découvrir une oeuvre érotique retiré de la vue du public ou un tableau pieux. Tout cela me rappelait le musée décrit par Serge Brussolo dans Trajets et itinéraires de l’oubli . Le musée contient également une collection de meubles et d’objets design du XXe siècle. Je me suis retrouvé à me passionner pour les fauteuils des frères Eames et la céramique de toutes les époques. Des pistes à creuser…
Le musée comptait également des expositions temporaires. L’une de photographies contemporaines (Charlie White, Serrano, etc.) et surtout une grande exposition autour de Catherine II de Russie avec de nombreuses pièces splendides prêtées par le musée de l’Ermitage. La présentation était excellente, didactique et passionnante. Du très beau boulot de muséologie. Petite note à moi même : trouver les meilleures biographies sur la grande Catherine. Cette expo a ré-enflammé ma fibre historique…
Retour au chalet pour trouver un John gavé d’antibiotiques et déprimé par son otite. On ne tirera plus rien de lui aujourd’hui…
Je termine l’après midi par un double Latte à la cannelle (1000 calories la gorgée) au Starbuck de Mont royal pour accompagner la lecture du fantastique Contagion de Bian Evenson. Une série de nouvelles fantastiques, hallucinées et virales autour de l’écrit. Excessivement recommandé.
J’ai ensuite rejoint Maïté dans un pizzeria nommée Napolitana dans le quartier italien. Mais bien entendu, ma chère soeur arrive toujours en retard et après 20 minutes les serveurs me regardaient avec l’air désolé réservé aux hommes à qui leur copine (leur blonde en parlé local) à posé un lapin…
Mais elle est finalement arrivée, désolée et armée d’une bouteille de vin…
Petit cour de sociologie alcoolique québecquoise : la vente de spiritueux est un monopole d’état et tous les restaurants n’ont pas un licence pour pouvoir offrir du vin à la carte. Résultat : vous venez au restaurant avec votre bouteille ! Des verres sont à disposition et le serveur vous débouche gracieusement la bouteille. C’est étrange mais assez convivial.
Enfin direction le Sablo Kafé sur la rue au nom délicieux de St Zotique, pour un concert du collectif Kalmunity. Au programme, musique nu soul, bonnes vibrations, toutes la faune reggae/funk/soul de Montréal compressée dans un charmant petit café indien, un patron adorable qui nous a abreuvé de jus des fruits frais et d’un Tchaï délicieux et Maïté moi qui tenions notre table (une denrée rare ce soir là) comme un radeau face à la pression populaire… Du très bon, du moins bon (je ne suis pas convaincu par les improvisations en français) et en fin de compte une excellente soirée avec Maïté que je n’avais plus vue depuis trop longtemps…

de retour (une interruption)

Bruxelles lundi 6 mars 1h11 du matin @home

Pas grand chose sur GG depuis plus d’une semaine. Le fait est que j’ai profité à fond de mon séjour et que je n’ai plus vraiment trouvé le temps de mettre en forme mes notes et de les poster sur le site. Cela va se faire dans les jours à venir, dès que je trouverais un moment.
Me voici rattrapé par le temps. Je suis rentré fin de la semaine passé. Un retour un peu pénible avec avion entre Amsterdam et Bruxelles supprimé, bagages perdus puis retrouvés, décalage horaire et autres joyeusetés. Coup de blues de quitter Montréal, Maïté et John mêlé au bonheur de retrouver Judith.
Enfin, retour à la réalité : un mémoire à terminer et deux examens cette semaine. Je m’étais promis, durant mon séjour, de ne pas regarder ical et tout ce qui m’attendait en rentrant. Rien de tragique, mais maintenant il faut assumer, je tape du texte toutes mes journées de libre. Il me reste aussi des dizaines d’e-mails auxquels je dois répondre. Je le fait au fur et à mesure. Donc, à ceux qui m’en ont envoyés et pas encore reçu de réponse, désolé et j’y travaille…