anal tourism research

Les recherches de références en bibliothèque peuvent donner des résultats assez surréalistes. En voici un exemple assez édifiant :

A female undergrad walks up to the desk for help.
“Hi, I’m looking for anal tourism research.” She says.
I could not have heard her correctly.
“Um, what?” I reply.
“I’m looking for anal tourism research.”
Like Thailand and Vegas? “I think there is a typo.” I counter.
“No, my professor was very specific about anal.”
I don’t ask if there was an oral exam. “We can take a look, but I don’t think that’s right.”
“Please? Anal research is important, I need it bad.”
I start searching in the catalogue, typing in ‘annal’ to end this.
“It’s anal, A-N-A-L. Anal was at the top of the list of the things he wanted.”
I bet it was. “We don’t have it under that listing.”
“Well, how can I get Anal Tourism Research?”
Some Barry White, some K-Y, some minor discomfort.
“How about we try some variant spellings?”
“But I want anal.”
“Please trust me on this.” I don’t want my boss to walk over while she shouts “I want anal!” again.
“Here we go, Annals of Tourism Research.”
“But, anal…”
“Is something very different.”
I could see the dawning in her eyes as she made the connection.
“I, anal, oh my god.”
“Is there anything else I can help you with?”

Even when coeds are begging for me to give them anal, I’m still a professional.

Trouvé sur la sympathique The Society for Librarians* Who Say “Motherfucker”

le bibliothécaire

Tout bibliothécaire s’est déjà vu poser la question fatidique sur le contenu de son métier. Manue sur Figoblog, cite comme réponse cet extrait du polar Le bibliothécaire de Larry Beinhart, et je suis assez d’accord :

ELLE : Dites-moi ce que c’est, un bibliothécaire.
LUI : … Une sorte de communisme, sans l’idéologie ou Marx ou toutes ces conneries. Notre métier, c’est de distribuer du savoir. Gracieusement. Entrez, s’il vous plaît, entrez, prenez un peu de savoir gratis, non, ce n’est pas plafonné, continuez, vous pouvez vous en gaver, non, ce n’est pas une arnaque, ce n’est pas un échantillon gratuit pour vous appâter et vous facturer plus tard, ou bien pour vous tapisser le cerveau de logos et de slogans. Un bibliothécaire n’a pas un statut social très élevé, et nous ne gagnons pas non plus beaucoup d’argent ; plus qu’un poète, d’accord, mais pas autant qu’un type qui sait bien faire la manche. Alors nos idéaux comptent beaucoup pour nous, et aussi l’amour des livres, l’amour du savoir, l’amour de la vérité et de la liberté d’information, le désir que les gens puissent découvrir les choses par eux-mêmes. Qu’ils puissent lire, oh, des histoires d’amour ou des romans policiers, ce qu’ils veulent. Et que les pauvres puissent avoir accès à Internet.
ELLE : Vous êtes un type bien.

(merci Bernard)

Roger Licot

Objets industriels, paysages urbains et femmes fatales : le réalisme noir du peintre Roger Licot.

une bibliothèque publique américaine laisse tomber la Dewey

Une bibliothèque publique américaine (et c’est la première) à décidé de laisser tomber le système de classement Dewey pour ses ouvrages et de les remplacer par des grands thèmes. Pour les non bibliothécaires, la Dewey et le système de classement numérique dont est inspirée la CDU utilisée en Belgique. Alors qu’aux Etats-Unis c’est une première (il y avait juste des bibliothèques expérimentales comme la Prelinger dont je parlais ici qui avait tenté cette expérience), je crois me souvenir qu’en Belgique plusieurs bibliothèques ont délaissé la CDU et utilisent un système de classement simplifié. Par contre je vous avoue que je ne souvient plus exactement lesquelles… Je les rajouterais ici si je retombe dessus.
(via)