mardi 30/09/2008 > vélo, vélo, vélo

Aujourd’hui c’est vélo. Eric est super motivé et connait déjà par cœur toutes les pistes cyclables de Montréal. Après quelques déboires pour trouver un magasin de location de vélos ouvert (et avoir quand même du laisser 1600 $ de caution !) nous voici partis sur les pistes cyclables” Elles sont extrêmement bien organisées : deux voies séparées du reste de la route (la plupart du temps) par de piquets et une forte concentration de cyclistes motivés et vachement plus sportifs que moi !
Pour se faire une idée des pistes disponibles voici une carte en pdf les reprenant.
Nous sommes partis près de Jean-Talon, avons descendu Boyer puis Brébeuf, le parc Lafontaine, Sherbrooke, Berri-Uquam et la bibliothèque ensuite arrivée aux vieux-port. Avenue Pierre Dupuy via habitat 67, passage par le pont de la Concorde et arrivée sur l’île St Hélène et le parc Jean Drapeau qui abritait les équipements des Jeux Olympiques. Petit tour autour de la biosphère et sur tour à vélo sur la piste de F1 Villeneuve. Ensuite Longueil et retour sur Montréal via le pont Jacques Cartier (super impressionnant : un pont dans le style du pont de Brooklyn avec un passage pour les vélos qui surplombe la ville). Là retour perpendiculairement vers la piste de départ (c’est la sortie des bureau et la piste est blindée de monde qui fonce et se dépasse, on se croirait sur le ring). On dépose les vélos et retour à la maison.
Au soir je prépare des pâtes fraiches avec un coulis de tomates fraiches et ail accompagnée de roquette. Pas de sortie ce soir on est sur les rotules…

lundi 29/09/2008 > mise en route

Encore un peu dans le gaz suite au décalage horaire, la journée n’est pas super active : listing des futures activités puis visite au marché Jean-Talon qui a pris ses aises depuis que je suis venu en hiver. Il est ouvert sur l’extérieur et comme à son habitude déborde de fantastiques produits plus délicieux les uns que les autres.
A midi, orge perlé avec courgettes et champignons, épices italiennes, bloc de saumon fumé et fromage Akawi aux herbes de Provence à cuire à la poelle (une texture ressemblant à la mozarella).
L’après midi nous passons dire bonjour aux sympathiques propriétaires de John et Maïté (elle travaille dans un supermarché du coin et il conduit les métros de Montréal) puis poussons jusque leur ancien appart pour un excellent café “chez Georges” et en profitons pour passer dire bonjour à leur ancien propriétaire Jean-Pierre ce cool et hyperactif verrier/facteur/prof/… et à sa femme.
Au soir un festin de sushi expérimentaux et délicieux faits par un thaï du coin qui lorgnent plus vers la version californienne que japonaise : assemblage de fruits, légumes, différents poissons et tempura dans un même maki. Quelques mangas horrifiques de Junji Ito et au dodo. Un Noam déchainé et décalé va encore empêcher tout le monde de dormir 🙂

dimanche 28/09/2008 > voyage Bruxelles-Montréal

Me voici partis vers Montréal avec Eric. Son copain Karim nous dépose à Zaventem où j’avale un sandwich trop cher (les huitres et vin blanc ce sera pour une autrefois), petit tour des chocolats en free tax et il est temps de sauter dans l’avion. Vol rapide et personnel charmant (à grand renforts de “lovely, dear” typiquement anglais) mais un bébé hurleur.
L’aéroport de Heathrow est définitivement immense : on met 20 minutes en bus entre le terminal 5 et le 4. Le terminal est un peu miteux avec sa moquette années 80′ élimée et son accumulation de poussière sur les câbles d’enseignes. L’avion est plein comme un oeuf, mais le vol est agréable : ponctué de verres de vin, de lectures, de micro sandwichs, d’une tourte au poisson (très anglaise avec ses petits pois fluos), du dernier Indiana Jones (très mauvais avec ses cascades de synthèse) et In Brugges (très bon).
Arrivée à Trudeau et ses douaniers revêches; on nous fourre de manière industrielle dans un taxi et débarquons chez John, Maïté et Noam (un peu zombifiés par leur départ de Bruxelles à 5h30). Moi aussi je m’écroule rapidement et je n’entends même pas Noam qui, un peu perturbé par le décalage, décide d’essayer tous ses jouets au milieu de la nuit.
Me voici le lendemain, reposé, lavé et bien entouré. On prépare le programme à venir et j’apprends à utiliser un clavier Qwerty…

villa cyclope

villa cyclope
Villa cyclope est un fantastique site de photographie de rue montréalais. Le nom de l’auteur n’est pas repris sur le site, mais j’ai comme une petite idée… En tout cas, du très bon. (merci John)

Catherine II & Kalmunity

Objectif pour ce mardi 21 février au matin, le musée des Beaux Arts de Montréal.
J’abandonne John qui se débat entre une double Otite et le système médico social canadien. Il est impossible de consulter directement un spécialiste et il faut passer par une clinique qui fait de l’abattage médical aux résultats des plus aléatoires. Imaginez une petite clinique calée au dessus d’un commerce, où l’on s’attend à voir officier le Dr Nick Riviera des Simpsons et dont la responsable prescrit invariablement les mêmes conseils pour toutes les pathologies. Dur, dur.
Mais revenons au musée des Beaux Arts. J’ai été positivement impressionné. Les collections sont très diversifiées et possèdent de très belles pièces. Il y a un peu de tout et de toutes les époques. Cette diversité vient de fait que la majorité des oeuvres ont été achetées pour le musée et ne viennent pas d’un héritage historique du pays. On ne se sent pas oppressés par une accumulation de pièces comme au Louvre ou au British Museum (que j’aime également pour leur fouillis et leurs couloirs labyrinthiques).
Les oeuvres présentées vont des antiquités jusqu’au créations et installations contemporaines.
Il me revient des souvenirs ludiques de ce musée avec une pièce plongée dans le noir don la lumière ne s’allume qu’a l’entrée des visiteurs pour protéger des gravures sensibles à la lumière. Ou un tableau couvert d’un rideau de velours pour la même raison. On ne sait très bien si on va découvrir une oeuvre érotique retiré de la vue du public ou un tableau pieux. Tout cela me rappelait le musée décrit par Serge Brussolo dans Trajets et itinéraires de l’oubli . Le musée contient également une collection de meubles et d’objets design du XXe siècle. Je me suis retrouvé à me passionner pour les fauteuils des frères Eames et la céramique de toutes les époques. Des pistes à creuser…
Le musée comptait également des expositions temporaires. L’une de photographies contemporaines (Charlie White, Serrano, etc.) et surtout une grande exposition autour de Catherine II de Russie avec de nombreuses pièces splendides prêtées par le musée de l’Ermitage. La présentation était excellente, didactique et passionnante. Du très beau boulot de muséologie. Petite note à moi même : trouver les meilleures biographies sur la grande Catherine. Cette expo a ré-enflammé ma fibre historique…
Retour au chalet pour trouver un John gavé d’antibiotiques et déprimé par son otite. On ne tirera plus rien de lui aujourd’hui…
Je termine l’après midi par un double Latte à la cannelle (1000 calories la gorgée) au Starbuck de Mont royal pour accompagner la lecture du fantastique Contagion de Bian Evenson. Une série de nouvelles fantastiques, hallucinées et virales autour de l’écrit. Excessivement recommandé.
J’ai ensuite rejoint Maïté dans un pizzeria nommée Napolitana dans le quartier italien. Mais bien entendu, ma chère soeur arrive toujours en retard et après 20 minutes les serveurs me regardaient avec l’air désolé réservé aux hommes à qui leur copine (leur blonde en parlé local) à posé un lapin…
Mais elle est finalement arrivée, désolée et armée d’une bouteille de vin…
Petit cour de sociologie alcoolique québecquoise : la vente de spiritueux est un monopole d’état et tous les restaurants n’ont pas un licence pour pouvoir offrir du vin à la carte. Résultat : vous venez au restaurant avec votre bouteille ! Des verres sont à disposition et le serveur vous débouche gracieusement la bouteille. C’est étrange mais assez convivial.
Enfin direction le Sablo Kafé sur la rue au nom délicieux de St Zotique, pour un concert du collectif Kalmunity. Au programme, musique nu soul, bonnes vibrations, toutes la faune reggae/funk/soul de Montréal compressée dans un charmant petit café indien, un patron adorable qui nous a abreuvé de jus des fruits frais et d’un Tchaï délicieux et Maïté moi qui tenions notre table (une denrée rare ce soir là) comme un radeau face à la pression populaire… Du très bon, du moins bon (je ne suis pas convaincu par les improvisations en français) et en fin de compte une excellente soirée avec Maïté que je n’avais plus vue depuis trop longtemps…

de retour (une interruption)

Bruxelles lundi 6 mars 1h11 du matin @home

Pas grand chose sur GG depuis plus d’une semaine. Le fait est que j’ai profité à fond de mon séjour et que je n’ai plus vraiment trouvé le temps de mettre en forme mes notes et de les poster sur le site. Cela va se faire dans les jours à venir, dès que je trouverais un moment.
Me voici rattrapé par le temps. Je suis rentré fin de la semaine passé. Un retour un peu pénible avec avion entre Amsterdam et Bruxelles supprimé, bagages perdus puis retrouvés, décalage horaire et autres joyeusetés. Coup de blues de quitter Montréal, Maïté et John mêlé au bonheur de retrouver Judith.
Enfin, retour à la réalité : un mémoire à terminer et deux examens cette semaine. Je m’étais promis, durant mon séjour, de ne pas regarder ical et tout ce qui m’attendait en rentrant. Rien de tragique, mais maintenant il faut assumer, je tape du texte toutes mes journées de libre. Il me reste aussi des dizaines d’e-mails auxquels je dois répondre. Je le fait au fur et à mesure. Donc, à ceux qui m’en ont envoyés et pas encore reçu de réponse, désolé et j’y travaille…

icebergs et sauce tomate

Montréal 23h10 Chalet H-J de retour de la cinémathèque

Bon, je vais quand même terminer le compte rendu du lundi avant de partir en week-end (on va louer un mini van et partir explorer les étendues enneigées loin de Montréal).
La couche de glace qui recouvrait le port et les vents violents qui le balayaient ont découragés la majorité des promeneurs. Nous étions donc quasi seuls sur les pontons bordant le Saint-Laurent. Il reste quelques personnes qui patinaient sur une piste aménagée mais rien de plus. A l’écart de la piste de patinage, tout était calme. A part le vent, le seul son provenait d’un bateau au fond duquel un marin tapais sur la coque. Le son métallique se répercutait dans le port gelé et désert. Le froid mordant avait fait geler l’eau du port et tous les bateaux étaient pris dans les glaces. Cela me rappelait des images d’hivernage de navires d’exploration au Pôle Nord ou des scènes de films catastrophes de villes prises dans les glaces par une nouvelle ère glacière. Au bout des pontons, près de l’horloge dominant le Saint Laurent on avait une vue sur le fleuve qui charriait des vastes plaques de glace (je ne sais pas si on peut les qualifier d’iceberg).
Un des plaisirs de ce type de temps est de pouvoir se réchauffer entre deux sorties. Nous avons été nous réchauffer dans un café de la chaîne Second Cup (cafés ou je passe entre une et deux fois par jour) pour avaler un moccachino brûlant…
Ensuite, retour dans les ruelles du vieux Montréal direction les quartiers industriels qui longent le port et surtout l’ancien centre de silos à grains qui trône au bord du Saint Laurent. Le bâtiment a été remplacé par des silos plus modernes un peu plus loin et n’est plus qu’une coque vide et laissée à l’abandon. L’endroit est immense et très impressionnant. On a réussi à en faire le tour en empruntant l’ancienne voie de chemin de fer qui amenait les grains des navires vers les silos.
Après avoir arpenté les chemins alentours envahis par la neige et la glace, on a bifurqué vers le quartier des anciens bâtiments industriels, aujourd’hui colonisés par les entreprises de graphisme et de jeux vidéo. Un peu plus loin, des allées crasseuses où des bouchers fument une cigarette dans les entrées de service côtoient des bistros chics remplis de businessmen.
Le soir commençait à tomber et le soleil n’éclairait plus que le sommet des buildings. Je m’étais pris l’envie de préparer des pâtes avec une sauce tomates légumes. Une seule destination pour ce genre d’envie : le marché Jean-Tallon.
Légumes en tout genre au marché, tomates pelées et fromage dans un traiteur italien (le marché se trouve dans le quartier italien de Montréal) et un pied de micro acheté dans un magasin de musique pour Maïté qui en avait besoin pour son boulot.
Au soir, une bonne bouteille de vin et orgie de pâtes aux légumes. Discussions et dégustation jusque tard dans la soirée et effondrement dans nos lits respectifs…

Au fonds d'un navire pris par les glaces, un marin tape sur la coque avec un marteau…

Jeudi 23 février Chalet Henri Julien 11H30

Suite des épisodes précédents… Il est vrai que je n’ai plus écris depuis quelques jours, mais j’ai pas mal arpenté la ville de ces derniers temps. Bon, où en étais-je resté ?
Lundi, John m’a accompagné pour une exploration des quartiers les plus connus de la ville. Au programme, pour débuter, les librairies et magasins de jeux de rôle de la rue St Denis. J’en ai profité pour commander un livre québequois sur l’histoire de la littérature jeunesse que m’avais conseillé Josée à Val David. Je vais aller le chercher aujourd’hui.
Ensuite direction le quartier chinois avec une concentration de petites échoppes remplies à ras bord de produits étranges. Entre les spécialités alimentaires ou médicinales (ou les deux) aux noms et propriétés inconnues et des choses indéterminées flottants au fonds de bocaux à verre épais et remplis d’un liquide douteux. Beaucoup moins de danger au niveau des restaurants et snacks où les différents plats sont décrits et expliqués. J’en ai profité pour tester un petit pain chaud fourré et un sandwich thaï au lamelles de porc marinées, légumes et coriandre.
Ce Chinatown se trouvant près du vieux port, nous nous sommes dirigés vers celui ci. Le mélange de bâtiments historiques du début du siècle et de buildings modernes donne, comme dans downtown une impression new-yorkaise. Ajoutez à cela les cheminées fumantes de tous ces bâtiments et la neige et on s’y croirait. Petite parenthèse au sujet de New-York et des Etats au nord de cette ville. François me racontais que les jeunes de ces régions venaient souvent se dévergonder à Montréal, bien mieux fournie en bar à strip-tease et autres lap dance. J’étais assez étonné que même New-York (dont Giulanni puis Bloomberg se sont évertués à éliminer ce types d’endroits) soit touchée par ce phénomène.
Entre cette zone moderne et le port se cache le vieux Montréal. Petites ruelles et anciennes façades de pierre. C’est ici que les américains viennent tourner films et feuilletons lorsqu’ils veulent un décor évoquant l’Europe d’avant le XXe siècle. C’est pour eux le décor le plus proche et ce qui leur semble le plus ressemblant. Dans ce but, toutes les enseignes et panneaux de signalisation sont démontables (il faut bien respecter un minimum la réalité historique dans les films d’époque).
La majorité du reste de l’après midi à été dédié à une vaste exploration du port, pris par les glaces, enneigé et déserté…

Je pars en ville rejoindre Dimitri avec John. La suite quand j’aurais un moment…

raquettes et Drolet

Lundi 20 février 23H15 Montréal du fonds de mon lit (j’écris beaucoup du fonds de mon lit pour l’instant)

Me voilà revenu de nos expéditions dans les Laurentides. Nous avons passé deux jours à Val David, petit village situé à environ une heure de Montréal. L’endroit est magnifique et allie de manière très équilibrée nature et petites maisons de bois. Le village est également connu pour sa population, composée d’artistes, de fans de sport et de nature et de babas (ici on parle de “grano”). On y retrouve de nombreux artistes, galeries d’art et cafés concerts. Plusieurs entreprises bio ou d’herboristeries sont basées dans la région. Pour vous donner une idée de la population locale, on discutais avec Josée une institutrice qui travaille à Val David et qui nous expliquait que la moitié des enfants de sa classe sont végétariens. Cela donne une impression de vie communautaire intéressante et sans trop de prise de tête.
Nous avons débarqué en force, avec Maïté, François et Julie (j’ai fait du trafic de saucisson et de fromage entre la Belgique et le Canada pour cette dernière) et Stéphanie (qui nous a conduit sur les routes gelées). Enfin, nous avons rejoint Cécile qui est arrivé là bas en bus.
Pour dormir, nous avions réservé dans un bed and breakfast accueillant et kitsch que nous avons rapidement renommé la maison du bonheur. Un couple charmant, des couleurs pistache et fraise écrasé, un feu ouvert qui semble brûler 24 heures sur 24, des petits coeurs un peu partout, des nounours et peignoirs confortable dans les chambre et la maîtresse de maison aux fourneaux dès notre arrivé pour préparer le petit déjeuner trois services du lendemain !
Nous sommes ensuite partis découvrir les montagnes de Val David en raquettes.
Quand on me parlais de raquettes, j’en étais resté à l’idée de ces instruments en bois ressemblant aux raquettes de tennis des années 70. Depuis quelques années les raquettes remises au goût du jour à grand renfort de carbone et d’aluminium ultra léger sont revenues à la mode au Canada et tout amoureux de la nature en a une paire dans son coffre de voiture (c’était le cas pour Stéphanie, François, Julie et tous les habitants de la région). Donc, nous autres pauvres touristes avons été louer une paire de Tubbs et sommes partis sur les chemins de randonnée.
La neige était assez étrange : une bonne couche de poudreuse mais couverte d’une croûte gelée, la nature semblait envahie par une gigantesque couche de meringue. La plupart des arbres était recouverts d’une couche de glace et brillaient au soleil. L’effet était assez magnifique. Pour l’occasion j’avais enfilé ma tenue spéciale grand froid composée de multiples couches de vêtement hétéroclites. C’est très loin des tenues techniques en Gore-Tex, mais tout aussi efficace !
Après une bonne ballade, avoir dit au revoir à Stéphanie et Cécile et un goûter à la maison du bonheur composé de thé et de gâteau chaud aux canneberges et bananes, nous sommes allé retrouver Yannick, Josée et son fils Matteo, des amis de Julie et François. Ils habitent Val David et travaillent dans la région. Josée est institutrice et Yannick travaille pour des petites compagnies théâtrales. Programme de la soirée : poisson, salades, légumes au four et gâteau au chocolat et dégustation de bières de microbrasserie locales (détail amusant : dans les supermarchés les frigos sont payés par les grandes marques de bière et le petites bières locales n’ont pas le droit de s’y trouver. A côté des budweiser et autres Folsom on retrouve dans ces frigos de la Leffe et de la Stella Artois…). Tout ça en écoutant les chansons surréalistes des Denis Drolet.
Sympa, accueillants, proche de la nature et remplis de projets culturels ils sont bien à l’image du village. Ils nous ont mis au courant des coutumes (plus ou moins) locales. Par exemple, il n’y a pas assez de policiers pour toute la région et il est tellement rare de voir une voiture de police qu’il faut faire un voeux lorsqu’on en voit une…
Après un retour en voiture assez épique sur les routes gelées au milieu de la nuit vers la maison du bonheur nous nous sommes effondrés dans les lits aux coussins roses bonbon.
Le lendemain matin un petit déjeuner somptueux. Je sais que je parle souvent de bouffe, mais là vous ne pourrez pas y couper !
En entrée (oui, c’est du trois services !) une salade fruits à la crème de bananes et céréales, en plat principal des fleurs en pain toasté remplies d’un oeuf poché d’une tranche de jambon et d’épinards, le tout accompagné d’une petite salade aux tomates, olives et fruits d’une croquette aux herbes et de crudités. A côté de cela, des toast de pain maison à recouvrir avec des confitures de pommes du jardin, de marmelade d’agrumes ou d’autres confitures de fruits rouges. Enfin, le dessert était une pomme cuite au four avec une coeur de sucre, d’abricots confits et d’épices, le tout pris dans une sorte de cage de pâte et accompagnée d’une salade de fruits au coulis de chocolat et copeaux de chocolat blanc. Le tout arrosé de café et jus d’orange frais.
Après des adieux à nos logeurs et des échanges de chocolats, nous avons rejoint Josée, Yannick et Matteo et somme partis dans leur van rafistolé sur les routes verglacées vers le parc de la dent de Castor pour une autre ballade dans la nature.
Ensuite grignotage dans leur appartement Val Davidien et retour vers Montréal en Bus.
François nous vantait l’exactitude des bus québecquois. Bus que nous avons quand même attendu 45 min dans la nuit et le froid ! Conscient de son retard, le chauffeur a roulé comme un dératé sur les petites routes obscures et enneigées. J’avais des visions de bus péruviens écrasés au fonds de ravins de la cordillère des Andes. A moitié endormis, le bus nous a largué près du chalet Henri Julien où nous avons retrouvé un John vaseux et aux tympans détruits par le vol en avion…
Sommeil réparateur et en route vers de nouvelles aventure le lendemain.

(PS les photos compromettantes suivront lorsque l’on trouvera un moment pour les charger depuis l’appareil de Maïté).