mercredi 08/10/2008 > le train et New-York

Tout le monde est sur le pont à partir de 7h et on rassembles les affaires.Devant la masse de bagages on décide d’appeler un taxi/van pour rejoindre la gare sans trop de stress.
En attendant dans la gare je fais la connaissance d’une new-yorkaise ayant grandi avec le flower power qui me donne un avant goût de la ville et de ses habitants…
Un contrôleur plus vrai que nature nous installe à grand coups de “folks” et nous voilà partis pour 11 heures de trajet.
Le train avance lentement sur la majorité du trajet et cela permet de profiter pleinement du magnifique paysage. On ne roule pas le longd’une autoroute mais sur une voie privilégiée bordée de forêts aux couleurs de l’automne de grand lacs, de falaises et de sapins. La vue vaut à elle seule le trajet.
Les formalités de douane ne sont pas trop pénible et on a la place pour faire marcher le dr No à travers le train pour tenter (sans trop d’effet) de l’épuiser avant d’arriver.
Arrivée dans la nuit illuminée par les buildings à la gare de Penn Station, la plus fréquentée d’Amérique du Nord. Elle grouille de monde et des personnages hauts en couleur qui peuplent New-York (une vieille peroxydée en jpe léopard qui promène son caniche toileté dans une poussette rose pour bébé).
Le trajet en taxi vers l’appartement est le premier contact avec la ville et wow… On a beau être préparé par des années de films et de lectures sur la ville, j’en ai eu des frissons de plaisir…
L’appartement est minuscule mais propre et la propriétaire à déja essayé de nous extorquer (sans résultats) 20$ de plus par nuit. L’immeuble appartient aux Hare Krishna ( l’appartement est rempli de livres et tableaux sur le sujet) et nos voisins directs sont le centre new-yorkais des Hells Angels qui discutent devant en vérifiant que personne ne s’approche trop près de leurs motos.Tou le monde arriveà se caser dans les lits et on sombre au milieu des bruits de la ville…

6 comments

  1. ça se passe comment a la frontiere entre le canada et les usa. Faut-il, comme dans les aéroports, donner ses empreintes digitales, numeros de cartes de credits et remplir un questionnaire débile sur notre appartenance au parti nazi et l’envie de tuer le président ?

    J’ai adorer visiter le pays il y a 10 ans mais franchement je refuse de me plier à ce genre de pratique.

  2. Oui, Diane, toutes les frontières aux ÉU sont ainsi, que ce soit par air, terre ou mer. La particularité de la terre et de la mer, c’est qu’on doit payer 6$ pour les frais de traitement du dossier de l’exemption de visa (si tu es citoyenne européenne). Par air, c’est la compagnie aérienne qui se charge des frais.
    PS: Il ne faut pas donner de numéro de carte de crédit…

  3. Dans le train entre Montréal et New-York, les douaniers n’étaient pas trop pénibles. Ils te demandent chez qui tu loge et ce que tu compte faire aux Etats-Unis et tu dois remplir le carton avec ces questions débiles mais pas d’empreintes ni de numéros de carte de crédit.
    A côté de ça tout dépends sur qui tu tombe : la copine de mon frère est passé en bus de nuit entre le Canada et les E-U et ils ont été tirés de leur sommeil par des douaniers agressifs et leurs chiens anti-drogue. Les formalités ont eu lieu sur un parking au milieu de la nuit tandis que pour nous cela a eu lieu dans le wagon restaurant de manière assez cool…

  4. en mars 2002 j’ai du donner mon numéro de carte de crédit en me rendant à new-york et los angeles, je trouvais déjà ça un peu violent donc j’ai décidé depuis l’instauration des nouvelles mesures de ne plus aller aux états-unis. le pays peut-être magnifique et il y a bien 50% d’électeurs qui n’ont pas voter pour bush et consorts mais bon, question de principe, comme la birmanie et la chine, j’ai travaillé à dubai 3 mois et ça m’a ouvert les yeux sur le comportement de certains états. je ne sais pas si le boycott est la meilleure solution pour les populations locales… le sujet est vaste mais pour les donneurs de leçons américains je n’hésite pas et je tiens à préciser que je ne met pas tous les citoyens des états-unis dans le même panier, bon nombre d’entre eux sont très acerbes sur la politique de leur pays et tombe des nues lorsqu’on leur explique en quoi consiste les contrôles douqniers que nous subissont.

    bref le débat est ouvert, I just hope I’ll see the Yosemite park, New York, Boston and San Fransisco once again…

  5. Diane (à propos de la carte de crédit): je suis peut-être allé 25 à 30 aux ÉU en 10 ans, et cela ne m’est jamais arrivé. C’est la première fois que j’entends cela. Ce qui s’est peut-être passé, c’est que le douanier a douté de ta capacité à subvenir à tes besoins durant ton séjour. Parce qu’en théorie, tu dois en faire la preuve.

    François: Oui, le poste frontière de Lacolle entre MTL et NYC (celui par lequel passent les autobus Greyhound) est le poste le plus fréquenté entre les deux pays! Cela veut dire, organisation militaire, un peu brute et à la chaîne. Mais, ailleurs, les douaniers sont en général très sympathiques. J’ai même déjà eu une conversation critique à l’égard de GW Bush et de la politique étrangère des ÉU. Il y a quelques années, je me suis fait aussi souhaiter un bon anniversaire (en français, monsieur!). Une autre fois, on a parlé de bières et de chocolats belges. La liste est longue. Par contre, je ne me suis pas toujours fait accueillir aussi sympathiquement au Canada…

    François, sur le thème de la frontière US-Canada, dans ton domaine de prédilection (les livres et les bibliothèques – et ce qui sort de l’ordinaire, je devrais ajouter), je te conseille de consulter la page suivante:
    http://www.townshipsheritage.com/FR/Hist/Arts/haskell.html
    Le cas est unique: Une bibliothèque dont l’entrée est aux ÉU, les livres au Canada. Un opéra dont la scène est au Canada et les sièges aux ÉU.

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