Jeudi 16 février Montréal, Plateau de Mont Royal 11h14
Voilà, je suis dans la belle province. Maïté est venue m’attendre à l’aéroport avec Stéphanie. Ensuite direction le chalet Henri Julien (aka l’appartement de John et Maïté) pour déguster un bon petit plat arrosé de krieks fraîchement débarquées de Bruxelles et ayant survécu au passage à travers les douanes canadiennes. Par contre un pauvre saucisson va finir sa vie dans l’incinérateur des douanes.
Leur appartement est magnifique et je crois que je vais emprunter l’appareil digital de Maïté pour faire un reportage photo autour de leur cuisine. Ils ont des appareils ménagers absolument fantastiques tout droit sortis d’une comédie familiale américaine des années 70. A grand renfort de fausses boiseries et de décors rétro.
On ne peut pas dire qu’il fasse grand soleil, je suis en train de découvrir la ville en pleine tempête de neige. C’est assez amusant, mais je dois augmenter mon apport de sucre et de café de 300% ! Pour me réchauffer et recharger mes batteries entre chaque ballade je m’arrête souvent dans des cafés. J’ai commencé la journée dans un diner rempli de serveuses adorables mais trop vieilles pour porter leur minijupe en cuir, d’anglophones barbus en train de parler d’armes et de femmes fatales. Moins de 5 $ pour des oeufs, des toasts, du bacons des pommes de terre rissolées de fruits et du café à volonté. Délicieux et assez imbattable.
Là, je vous écris depuis un second cup, vendeur de café à la Starbuck, avec ses étudiants, businessman et retraités. Devant l’établissement, deux jeunes font la manche sous la neige avec leurs chiens et viennent se boire un café dès qu’ils ont assez d’argent. Ca ne doit pas être facile d’être SDF au Canada.
Pour mon premier jour, je me ballade sans véritable but. Juste pour humer l’atmosphère (gelée) de la ville. Entre Mont Royal et St Denis, je suis dans le quartier “branché” de la ville, remplis de magasins de disques, de vêtements et qui regorge assez curieusement de magasins d’accessoires médiévaux/fantastiques qui vont de la tenue de chevalier, gente damoiselle, à celui de sorcier, troll ou autre elfe des bois.
En tout cas (et c’est bien normal) les canadiens m’ont l’air résistant au froid. Je vois passer des jeunes filles à vélo, les joues rougies par la neige (il y a aussi un type qui a essayé de me revendre son vélo pour se payer un petit déjeuner). Cela fait une heure que je vois une jeune maman qui traîne sa fille dans une luge en plastique et elle n’a pas l’air de se fatiguer….
Bon, je vous laisse et je vais rejoindre Maïté à son boulot pour manger un morceau