Dead Hollywood Stars, Smoke and Mirrors

Dead Hollywood Stars
Le dernier EP de Dead Hollywood Stars, Smoke and Mirrors est sortis il y peu et il est fantastique. Il tourne en boucle dans mon lecteur.
L’objet en lui-même est déjà splendide entre le disque semi transparent orné d’une frise et les images houdinesques accompagnant le CD.
Après Gone West et Junctions, John continue son exploration d’une Amérique cinématographique et onirique. Dans la grande tradition des DHS, le disque ressemble à la bande son d’un film oublié et retrouvé dans les caves d’un studio américain. Sur base de la musique on s’imagine les images. Pour Smoke and Mirrors ce serait un polar expérimental de années 60’. Une ambiance tout droit sortie d’un film de David Lynch : des clubs de Jazz hallucinés et des personnages englués entre rêve et réalité. Au fil de l’histoire l’action glisserait d’une ville plongée dans une nuit perpétuelle vers le désert, entre slide guitars et buissons d’épineux.
Si vous voulez vous faire une idée, des extraits des morceaux en mp3 sont disponibles.
A acheter d’urgence. D’ailleurs, je me le remets…

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vision on

Nostalgie quand tu nous tient. Dans cet article du Guardian, Simon Reynolds, l’auteur de Rip it up and Start Again: Postpunk 1978-1984 nous donne un avant goût de son livre. Il y rappelle cette époque foisonnante et déjantée de la pop post-punk anglaise.

Today we tend to think of post-punk as consisting entirely of angular agit-prop (like Gang of Four) or ominous angst (like Joy Division), partly because those groups have influenced the current spate of fashionable retro-post-punk outfits, from Bloc Party and Franz Ferdinand to Interpol and the Rapture. But it was also a great period for pure pop sensibility. Consider the geometric tautness and melodic concision of Wire’s Chairs Missing, the sweet shambles of Postcard groups like Orange Juice and Josef K. Then came the contagious exuberance of 2-Tone outfits such as the Specials, Madness, and the Beat; synthpop bands such as the Human League and Soft Cell with their fire-and-ice combination of cold, glistening electronics and hot, heartfelt passion; the bright, rejoicing melodiousness of Liverpool bands like Echo and the Bunnymen or the Teardrop Explodes (Julian Cope finally getting round to writing songs rather just talking about them in the Kirkland cafe). All this made the late Seventies and early Eighties a golden age for the seven-inch single, for radio, and for music TV.

Merci Colin.

Hurt par Johnny Cash

Johnny-Cash
Judith est une grande fan de Nine Inch Nails. Et c’est elle qui m’a fait découvrir cette version de Hurt de NIN chantée par Johnny Cash. J’avais beaucoup aimé l’interprétation hésitante et la voix cassée de Cash.
Il y a quelque temps je suis tombé sur cet article dans Metafilter qui signalait qu’une série de professionnels avaient élus les meilleures vidéos jamais réalisées. J’ai ainsi découvert qu’il existait une vidéo (UPDATE, voir plus bas) pour le morceau de Johnny Cash et qu’elle avait été élue n°1.
Elle a été réalisée par Mark Romanek, qui est pour moi le meilleur réalisateur de clips, juste devant Chris Cunningham. Ses vidéos sont toujours d’incroyables réussites visuelles. Il est également l’auteur de l’excellent One hour photo, film injustement passé trop inaperçu.
Le clip est très puissant, on y voit un Johnny Cash rongé par la maladie et qui utilise les paroles de Trent Reznor pour se retourner sur sa vie et sa carrière. Ce qui a certainement décidé le vote des juges et qui donne tellement de puissance au clip est que pour une fois la musique et l’image sont liés à la vie du chanteur : après ce clip, la femme de Cash (que l’on voit à l’image) mourait et Cash la suivit peu de temps après. On peut donc voir cette vidéo comme un véritable testament du chanteur. Pour plus de détails sur la vie de Johnny Cash, je vous renvoie à sa nécrologie sur CNN.

UPDATE (24/05/2009) le lien pour la vidéo ne fonctionne plus, en voici quelques uns un peu plus frais :
Dailymotion
YouTube
YouTube

stuntkid & Didier Super

Pour continuer dans les suggestions, Dom m’a envoyé un lien vers ce site. Illustration, web design & co. le tout dans une interface en flash pleine de couleurs.
Et Amaury m’a envoyé le toujours subtil Didier Super. J’en avais déjà entendu parler. Son morceau Y en a des biens (fichier vidéo .wmv) est déjà un hit chez certains bibliothécaires que je ne citerais pas…
Merci à tous les deux.

breakdancing avec Vin Diesel

C’est certainement un classique que je dois être la dernière personne sur Internet à ne pas avoir encore vu mais tant pis. Depuis les profondeurs des années 80’ voici des trainings, des toiles cirées, des clones de Madonna, un pigeon et des cours de breakdance avec Vin Diesel…