Morphia d’Alexei Balabanov : une très belle mise en images inspirée de textes autobiographiques de Mikhaïl Boulgakov. Boulgakov, connu principalement pour son chef d’oeuvre le Maître et Marguerite relate dans ces textes ses débuts en tant que médecin dans un dispensaire reculé de la campagne russe. Il y devient progressivement accro à la morphine et dans le film (cela diverge par rapport à ses textes) il sombre dans la déchéance la plus totale. Cette spirale infernale fait penser à requiem for a dream transposé dans une Russie en pleine révolution (on est en 1914). J’ai beaucoup aimé et cela m’a donné envie de de lire et relire l’excellent Boulgakov…
Je n’aurais été voir que deux film au festival de l’âge d’or cet année mais c’est mieux que rien et je suis assez satisfait de ce que j’ai été voir. Je suis juste déçu d’avoir raté le roi de l’évasion, que je voulais aller voir et qui a justement gagné le prix de l’âge d’or de cette année.