Hunter S. Thompson RIP

Dom, notre spécialiste de la nécro me signale que n’ai pas parlé du suicide de H. S. Thompson. Comme je le dis ici, je ne vois pas vraiment ce que j’aurais pu rajouter sur le sujet. J’aimais bien le personnage et ses articles. C’est un coup dur.
Colin a déniché des entretiens avec de personnes l’ayant connu. Ce qui doit être dis, ils le diront certainement mieux que moi…

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books we like

Books we like est à la base un lieu où les gens peuvent suggérer les livres qu’ils aiment et en faire profiter les autres. Le site fonctionne comme un noeud de métadonnées sur ces livres. Ils sont classés par mots clés, auteurs, un système de recommandation et l’on peut comparer leur prix sur différents sites de vente en ligne. Il est également possible de se créer une librairie personnelle et de lier books we like à votre site via RSS. Pas mal de possibilités que je suis en train d’explorer, je vais garder un œil dessus et je vous tiens au courant de l’évolution du site…

William Burroughs et Richard Scarry, deux biographies illustrées

Je suis tombé sur ces deux biographies illustrées d’écrivains que j’adore. Tout d’abord celle-ci sur William Burroughs, illustrée par son auteur. Et dans un genre littéraire assez différent une biographie de l’auteur / illustrateur pour enfants Richard Scarry. Cette dernière se trouve sur Rotten.com où j’avais complètement oublié que l’on pouvait trouver autre chose des trasheries…

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won't someone please think of the children !

HelenLovejoy
Lors de mon précédent poste en bibliothèque publique, j’ai eu l’occasion à plusieurs reprises de travailler en section jeunesse. J’ai eu alors la chance de tomber sur une espèce passionnante à observer : les mères de famille concernées. Caractéristique principale : elles surveillent les lectures de leurs enfants et sont persuadées qu’ils ont été traumatisés par une image vaguement sexuelle. Entre le porno de canal + regardé en cachette et internet où la moindre recherche sur la physique quantique entraîne après quelques clics le pauvre enfant innocent vers un site remplis de bimbos californiennes, la mère de famille concernée préfère retourner son indignation vers les bibliothèques. C’est bien plus facile. Après avoir épluché les lectures de leurs enfants elles peuvent venir vous expliquer qu’une scène ou une allusion (et c’est toujours un problème de sexe jamais de violence) a ou risque de perturber leur gamin. Bien entendu elles demandent ensuite que le livre soit supprimé des collections et brûlé dans un grand feu purificateur…
Voilà, je pensais à elles en lisant cette entrée de novembre du blog bookslut. Elle y passait en revue les livres de 2004 qui sont passés entre les mains de la version américaine de ces honorables mères de famille.

littérature et julienne de légumes

Deux références intéressantes quoique sur des sujets assez différents :

    Dans le Guardian, un top 10 des meilleurs blogs (en anglais) dédiés aux livres.
    Un cours en ligne pour bien découper les fruits et légumes. Ail, carottes, celeri, citrons, etc.. , les explications sont disponibles que vous soyez gauchers ou droitiers.

De quoi lire entre mes cours de psychologie de la lecture et la rédaction de lettres de motivation pour les bib.

A place so foreign and 8 more

Je suis en train de lire A place so foreign and 8 more, un recueil de nouvelles de Cory « boing boing » Doctorow. Jusqu’ici j’aime assez, de la bonne sf inventive tirant vers le cyberpunk. Comme le reste de ses ouvrages, le recueil peut être téléchargé gratuitement sur son site. Doctorow, en grand adversaire des DRM et autres mesures restrictives sur la propriété intellectuelle offre le choix entre acheter son livre ou le télécharger sous une licence CC.
L’auteur n’a pas que des amis, il est assez imbu de sa personne et énerve pas mal de monde. Personnellement j’apprécie ce qu’il fait et son côté technogeek m’amuse beaucoup. Par exemple, en tant que grand accumulateur de papier, j’aime beaucoup ses explications sur son éloignement de ce support obsolète :

“I’ve moved so much and to so many places, I don’t have paper archives any more. I keep paper archives for receipts for the tax man, and the Merril Collection archives has my papers; that’s basically all the paper ephemera I keep these days. My books are in storage in Toronto and San Francisco and I’ve got a little storage in a million places, but they’re not accessible to me. I’ve got a thousand CDs, but what the hell am I going to do with a thousand CDs? They’re all on my PowerBook. I have all my music and hundreds of books, plus all my correspondence and everything I’ve written, on the PowerBook. I get a new one every eight or ten months, keep my last one, and keep them in synch with each other and a little hard drive I travel with. Once a month I package up all my financials and my prose, compress and encrypt it, and put it on a server in Australia. Why Australia? If a hemisphere-killing meteor struck, my prose would survive — if I were lucky enough to be somewhere else when it happened!”

(extrait d’une interview dans Locus)

Henry Darger

Darger
Un site consacré à l’œuvre de Henry Darger, écrivain et peintre assez inclassable.
A sa mort on a retrouvé l’œuvre de sa vie The Story of the Vivian Girls, in What is Known as the Realms of the Unreal, of the Glandeco-Angelinnian War Storm, as caused by the Child Slave Rebellion, une sorte de saga fantastique hallucinée de 15.000 pages accompagné de centaines d’illustrations.

The story recounts the wars between nations on an enormous and unnamed planet, of which Earth is a moon. The confict is provoked by the Glandelinians, who practice child enslavement. After hundreds of ferocious battles, the good Christian nation of Abbiennia forces the ‘haughty’ Glandelinians to give up their barbarous ways. The heroines of Darger’s history are the seven Vivian sisters, Abbiennian princesses. They are aided in their struggles by a panoply of heroes, who are sometimes the author’s alter-egos. The battles are full of vivid incident: charging armies, ominous captures, alarms and explosions, the appearances of demons and dragons.

Les protagonistes de l’histoire sont de jeunes enfants, et les nombreuses scènes extrêmement violentes ont provoqué des critiques et des spéculations sur les tendances meurtrières de Dager.
Un documentaire a récemment été réalisé sur lui et passe pour l’instant dans les cinémas américains.
Dans tous les cas son œuvre reste une curiosité et bénéficie d’une certaine aura dans les milieux underground.

UPDATE Je viens de tomber sur un nouveau billet consacré à Darger sur Metafilter. Certainement inspiré par le nouveau documentaire et qui déborde de liens…

interview de William Gibson

Le genre de choses que j’aime trouver : une interview (en français) de William Gibson. Elle a été réalisée en septembre à l’occasion de la sortie de la traduction française de pattern recognition.

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Manybooks

Manybooks est un très joli site rassemblant des livres à télécharger gratuitement. On trouve des textes dans de nombreuses langues et ils peuvent être téléchargés dans des formats différents, surtout orientés pour la lecture sur pda ou ebook. Le format utilisé par le fameux librié de Sony est même disponible en version beta.