del.icio.us (liens du 26/07/05)

    Rifters.com : Peter Watts’ Backlist
    L’auteur de science-fiction et scientifique spécialisé en biologie marine Peter Watts a mis en ligne ses deux premiers romans Starfish et Maelstrom sous une licence Creative Commons. Download gratuit au format pdf.
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del.icio.us (liens du 25/07/05, la suite)

    Softer
    Les photographies et les textes de Marina.
    Odd Books I Like
    Une collection de livres obscurs, étranges et originaux. Le résultats des fouilles de l’anglais Alfred Armstrong chez les bouquinistes.
    Quirky Museums
    Une série de musées japonais insolites et les sites qui les accompagnent
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Snow Crash et derniers achats

Malgré les multiples piles de livres qu’il me reste à lire, je suis pris de temps en temps d’envies de relecture. Assez curieusement, ce sont des principalement des romans de science-fiction cyberpunk. Souvent du William Gibson pour être plus précis. Je ne sais absolument pas pourquoi je suis pris de ces crises… Cette fois ci, c’était du Neal Stephenson avec Snow Crash, le roman qui l’a fait connaître. Je ne vais pas trop m’étendre sur le sujet ici. Stephenson et Snow Crash ont été traités à profusion sur Internet. L’auteur est vite devenu un favori des informatico –geeks fans de sf. Pour plus de détails sur le livre, je vous renvoie à la notice de wikipedia. Si vous ne le connaissez pas encore, je vous conseille ce roman (post)cyberpunk qui mélange dans un grand fouilli souvent jubilatoire des visions futuristes de privatisation et balkanisation des Etats-Unis, un univers virtuel qui a inspiré Second Life, des outils informatiques qui ont inspirés Google Earth, des virus neurolinguistiques et la livraison de pizzas.
La relecture de Snow Crash était annonciatrice d’une poussée d’envie de sf. En gros, je suis en train de lire Olympos, de Dan Simmons, la suite de l’excellent Illium. Et ont été achetés, sont en commande ou en voie d’être achetés : Eastern Standard Tribe de Cory Doctorow, Accelerando de Charles Stross (je sais que les deux sont disponibles gratuitement en version electronique, mais je préfère le papier et autant encourager ce genre d’initiatives), River of Gods de Ian McDonald et The Algebraist de Iain M. Banks. Si cela vous intéresse, ces deux derniers ouvrages sont disponibles dans l’offre estivale de deux livres plus un gratuit chez Waterstones (en tout cas ici à Bruxelles). Plus d’infos quand j’aurais lu tout ça…

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cron job, delicious et autres radotages assez peu intéressants

Si vous voyez apparaître des choses étranges, posts sans titre, etc.… (et je n’ose même pas penser à ce que ça doit donner dans un aggrégateur rss), c’est normal. Je suis en train de faire des tests pour introduire automatiquement les liens del.icio.us en tant que post normaux. Le petit linklog sur le côté ne fait que refléter un fichier en cache. Il n’y a pas moyen que je fasse des recherches directement sur GG pour retrouver un des liens. De plus je préfère que tout soit centralisé dans la même base de donnée. Donc voilà, je suis en train de jouer avec tout ça. Pour l’instant je mets en place un cron job pour automatiser le processus. Pas de chance je viens de découvrir que mon hébergeur n’accepte pas toute les commandes Unix et wget en particulier, allez hop, ce sera donc curl…
Après cet intermède de bidouillage informatique nous reviendrons à nos émissions normales de photographies de pin-up zombies asiatiques hydrocéphales.

Weekly dump

En cette fin de semaine et post 21 juillet, voici une petite liste de choses sans rapport lue sur Internet ces derniers jours. Des liens absolument pas originaux, dupliqués à mort, et que l’on retrouve sur les sites les plus populaires. Mais je suis là pour garder une trace de choses qui m’intéressent et pas pour être original… :

    Sur le site de Dark Horse voici un e-comics tiré du texte original de la guerre des mondes de H. G. Wells, moins Tom Cruise et Spielberg donc.
    Pour rester dans les comics, voici, pour votre plaisir psychadélo – K.Dickien (sic et resic) voici The Religious Experience of Philip K. Dick par Robert Crumb :

    This feature about Philip Dick’s “Valis” experience was published in Weirdo comic #17 from summer, 1986.
    It is an interesting graphic interpretation of a series of events which happened to Dick in March of 1974. He spent the remaining years of his life trying to figure out what happened in those fateful months.

    Merci à Philippe qui m’envoie un lien vers le site de Julian Beever, un artiste basé à Bruxelles qui dessine des images en trompe l’œil à la craie sur les trottoirs.
    Une info qui semble tout droit sortie d’un livre de science fiction : une troupe de fondamentaliste musulmans ont attaqués une secte malaisienne et plus particulièrement la sculpture en forme de théière géante qu’il vénèrent. Musulmans contre buveurs de thé mystiques, c’est tragique mais en même temps assez surréaliste…
    Update : les islamistes ont gagné.
    Dans Wired, God’s Little Toys : un court essai de William Gibson sur le copier/coller informatico-littéraire inspiré par William S. Burroughs.
    Encore un nouveau sujet de niche : Sock-Dreams, un weblog consacré aux chaussettes.
    All your base are belong to us, Star Wars kid, Badgers, etc.. Ils se retrouvent tous sur la page Internet phenomenon de Wikipedia, qui recense les memes, fads, et autres passions soudaines des internautes pour d’étranges artefacts de culture électronique…
    Si, comme moi, vous êtes intéressé par l’achat d’un petit ordinateur portable (avec un écran entre 10 et 13 pouces) je vous conseille la lecture de ce comparatif fleuve publié par le site français Clubic.
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âge d’or /cinédécouvertes : reviews après digestion

J’aurais du écrire ce que je pensais des films de l’âge d’or au fur et à mesure, car pour l’instant je souffre d’une poussée de procrastination. Mais je me suis promis d’écrire un mot sur le sujet, donc voici en vrac une série de mini reviews des films que j’ai été voir :

    La forêt oubliée fait partie de ces films qu’il faut avoir digéré quelques jours pour l’apprécier véritablement. La narration volontairement décousue nous donne un film assez peu compréhensible. Mais à y repenser par la suite, l’ambiance, le ton et les images laissent un souvenir agréable. Moins une histoire qu’une promenade.
    Be with me était assez inégal. Ces histoires d’amours contrariés étaient un peu poussives et pleines de clichés. Les bons côtés étaient l’atmosphère particulièrement oppressive de Singapour et le personnage de Theresa Chan, qui joue son propre rôle. Aveugle et sourde, elle a réussi à apprendre l’anglais mais s’exprime avec une diction étrange ressemblant à un synthétiseur vocal. Ses gestes millimétrés et sa diction robotiques contrastent avec son récit personnel de lutte contre l’adversité et de recherche de l’amour.
    Dias de Santiago était assez intéressant. Le film souffre de quelques pêchés de jeunesse. Le cinéma d’auteur péruvien n’étant pas encore très développé. Mais le cadre de ce jeune soldat qui retourne à la vie civile et a du mal à s’adapter au quotidien et à la nouvelle jeunesse urbaine était assez original pour faire oublier les quelques hésitations du scénario.
    Frozen Land : c’est très simple, j’ai revendu ma place et j’ai laissé tombé le film. J’allais à un anniversaire ce soir là et plus de deux heures de cinéma dépressif scandinave ne me disait pas plus que ça…
    Johanna fut une très bonne surprise. Le film avait de quoi faire peur : un film opéra entièrement chanté pouvait vite devenir assez lourd et insupportable. Le résultat est tout autre. Une morphinomane miraculée devient une sorte de madone des hôpitaux qui guérit les malades en couchant avec eux. Le corps médical outré et un médecin amoureux d’elle à qui elle se refuse décident de la pourchasser et de la mettre à mort. Les décors de couloirs humides et obscurs donnent un côté organique au film. Le tout est entrecoupé d’images cruelles et naïves peintes sur les murs de la section pédiatrique de l’hôpital dans laquelle Johanna emmène les malades pour accomplir ses miracles. Enfin, la musique et les paroles chantées collent particulièrement bien avec le reste du film. Les « dialogues » sont très beaux et se prêtent très bien aux chants d’opéra.
    Dumplings : comme prévu, le film était excellent. Une fable cruelle d’une ancienne starlette de Hong Kong qui essaye de retrouver sa beauté en consommant des raviolis à base de fétus avortés préparés par une étrange chinoise à l’apparente jeunesse éternelle. Le sujet (un peu trash il est vrai) aurait pu être traité de manière glauque, mais il n’en est rien. Le directeur photo est le fabuleux Chris Doyle, qui est célèbre pour ses collaborations avec Wong Kar Wai. Le résultat est un film beau, sensuel et cruel qui avait été raccourci pour faire partie des trois courts métrages composant le remarqué Three… Extremes
    Parapalos a certainement de bons côtés : une ambiance, et une description originale de ramasseurs de quilles, qui occupent la place des mécanismes automatiques actuels de remplacement de quilles dans les bowlings. Mais c’était lent et assez insipide. Je vous avoue que je me suis carrément endormi…
    The harvest time était intéressant. De très belles images sur une histoire de déchéance subite d’une famille d’agriculteurs dans l’Union Soviétique des années 50’ après que la mère aie gagné un prix de la meilleure conductrice de moissonneuse batteuse… Une bonne surprise.
    Chased by dreams n’a malheureusement pas été projeté. La copie n’est jamais arrivée en Belgique. C’est dommage, le film avait l’air bien…

Voilà, dans l’ensemble de ce que j’ai su voir c’était une année assez moyenne. Il y avait de très bonnes surprises mais j’ai regretté qu’il n’y ait pas plus de films asiatiques et surtout l’absence de films et documentaires américains. En faisant le tour des festivals, on dirait que les programmateurs ne se sont pas arrêtés à Sundance. C’est dommage, je garde de très bons souvenirs de films et documentaires choisis dans ce festival les années précédentes. Enfin, la programmation sur une semaine et combinée avec Flagey fait certainement du bien aux finances du festival, mais ne m’arrange pas trop…

Update : Le Palmarès est disponible.

Nojiko Noginko

Nojiko Noginko
Nojiko Noginko est un illustrateur japonais.
Sur son site, des textes accompagnent ses dessins (ou inversement). La poésie des textes m’échappe un peu. Mon japonais n’est pas terrible et les textes, une fois digérés et traduits par babelfish perdent certainement de leurs qualités littéraires. Mais en tout cas, j’aime beaucoup ses illustrations.

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Le Clan des Otori, tome 2 : Les Neiges de l'exil de Lian Hearn

Il m’arrive de lire des livres jeunesse dans le cadre de mon boulot. C’est un secteur que je ne connais pas très bien et je comble petit à petit mes lacunes.
Le clan des Otori de Lian Hearn est une série qui est conjointement publié dans une collection jeunesse de Gallimard et chez Folio pour un public plus adulte. On retrouve souvent les livres dans les sections jeunesse et adulte des bibliothèques.
Quoi qu’en dise son pseudonyme, l’auteur est un femme. Une anglaise passionnée de culture japonaise. La série est un solide histoire d’aventure dans la Japon médiéval : amour, guerres de clans et roman d’apprentissage avec une touche de fantastique.
Seul bémol : un arrière fonds religieux qui ne me plait pas trop. Le héros est un catholique sans que le terme soit clairement explicité (il fait partie d’une secte de parias / chrétiens croyant en un dieu unique). Et dans l’histoire Kwannon ressemble un peu trop à la Vierge… De plus les homosexuels sont un peu clichés et fourbes. Je suis peut être devenu parano, mais entre le message religieux et l’homophobie, je sens une tendance à la Orson Scott Card.
En dehors de cela, les romans sont bien foutus et agréables à lire. J’ai terminé le tome 2 et je vais lire le troisième et dernier tome un de ces jours…