Les animaux mutants du dessinateur japonais Ryohei Hase.
Year: 2005
Japan seldom asked questions
Japan seldom asked questions. Toutes les questions obscures que vous vous posiez sur le japon ont enfin leur réponse. Quelques exemples :
Q. When I was in Japan, many people asked me what my blood type was because they believed it would reveal my character. What is the origin of this belief?
Q. Why do Japanese school girls wear sailor suits?
Q. If Buddhism is such a peaceful religion, how come so many of the statues look so frightening?
Q. Why do Yakuza cut off their little fingers?
Jérôme Abramovitch
Will Cotton
Les tableaux de Will Cotton pourraient sortir d’un délire produit par une crise d’hyperglycémie. Des grottes de meringues, des rivières de chocolat, des collines de sucreries, des femmes lascivement étendues dans la barbe à papa. Peut être une hallucination d’Homer Simpson ? En tout cas j’aime beaucoup…
sexy ladies, bad girls and dead bodies
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Sexy Album Covers, une galerie de couvertures de disques sexy des années 60’ jusqu’aux années 90’. Toujours agréable. Ce genre d’images se retrouve régulièrement en fond d’écran sur mon ordinateur…
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Pinky violence : japanese bad girls films. La firme Panik House rassemble une collection de films japonais sur les gangs de films et autres meurtrières. Les affiches des films sont assez fabuleuses.
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La galerie de portraits de Monsieur Di Stephano, spécialisé dans la création de cadavres pour toutes les occasions. Je vous conseille les photos de famille avec bébés, c’est charmant…
Dead Hollywood Stars, Smoke and Mirrors
Le dernier EP de Dead Hollywood Stars, Smoke and Mirrors est sortis il y peu et il est fantastique. Il tourne en boucle dans mon lecteur.
L’objet en lui-même est déjà splendide entre le disque semi transparent orné d’une frise et les images houdinesques accompagnant le CD.
Après Gone West et Junctions, John continue son exploration d’une Amérique cinématographique et onirique. Dans la grande tradition des DHS, le disque ressemble à la bande son d’un film oublié et retrouvé dans les caves d’un studio américain. Sur base de la musique on s’imagine les images. Pour Smoke and Mirrors ce serait un polar expérimental de années 60’. Une ambiance tout droit sortie d’un film de David Lynch : des clubs de Jazz hallucinés et des personnages englués entre rêve et réalité. Au fil de l’histoire l’action glisserait d’une ville plongée dans une nuit perpétuelle vers le désert, entre slide guitars et buissons d’épineux.
Si vous voulez vous faire une idée, des extraits des morceaux en mp3 sont disponibles.
A acheter d’urgence. D’ailleurs, je me le remets…
Web Cartoonists Choice Awards 2005
Le résultat des Web Cartoonists Choice Awards pour l’année 2005 est disponible. Plein d’excellents comics en ligne à découvrir. Tout n’est pas bon mais il vous suffit d’un peu creuser dans les titres et vous trouverez certainement des choses à votre goût…
Guillaume Decaux
Le site Alcide.fr regroupe les dessins, croquis et esquisses du dessinateur Guillaume Decaux. On y retrouve un peu de tout. J’aime surtout ses dessins influencés par les illustrateurs français franco-belges et américains des années 60’ comme le marsupilami ci-dessus…
GG sur PureFM
Je viens d’apprendre que Raphaël Charlier a parlé de GG sur PureFM dans son émission RC4. Gasp ! De plus, il a dit plein de choses bien sympathiques.
Ma première réaction a été : de nouveaux lecteurs, il faut que je mette le site à jour plus souvent ! Je crois que c’est un phénomène classique des weblogs : on oublie vite que des gens lisent ce bavardage que l’on met sur le net. Ensuite, on est surpris lorsque ils vous parlent de ce que vous avez écrit…
Je n’ai pas eu l’occasion d’écouter l’émission, j’étais au musée du cinéma (je toucherais un mot sur les films quand l’âge d’or sera terminé et que j’aurais tout digéré).
En tout cas, merci à Raphaël pour les compliments et à Manu pour l’info.
Chroniques des années noires de Kim Stanley Robinson
En tant qu’historien fan de science fiction, l’uchronie est un genre que j’apprécie tout particulièrement. Dans le genre, Chroniques des années noires de Kim Stanley Robinson est vraiment excellent. Le livre décrit l’histoire du monde après que 99% de l’occident chrétien ait été balayé par la peste noire au 14e siècle. A travers une série de personnages se réincarnant et ayant des existences entrelacées on découvre l’évolution des civilisations musulmanes, chinoises, indienne, japonaise, etc. sans l’influence de l’occident.
Au travers de leurs différentes réincarnations, les différents personnages seront des enfants, adultes, hommes, femmes, humains ou animaux mais gardent le cœur de leur personnalité. On retrouve ainsi un révolté, un romantique, un intellectuel qui reviennent de manière récurrente au fil de leurs réincarnations, ne se rappelant de leurs existences antérieurs que lors de leur passage dans le bardo à la fin de leur vie.
Le roman est dense, passionnant et un véritable délire d’érudition historique, mélangeant personnages de notre histoire et spéculation sur les possibilités d’évolution géopolitique alternatives. Au-delà d’un étalage d’érudition stérile qui aurait vite été indigeste, c’est surtout un roman très humain qui se concentre sur l’évolution de l’humanité, l’influence des hommes à l’échelle individuelle, la liberté, la place des femmes dans la société, le rapport entre l’homme et la technologie, et la liberté.
Si vous avez le courage de vous lancer dans cette lecture (c’est une grosse brique assez touffue), allez-y, vous ne serez pas déçu.
Le roman m’a tellement plu que cela me donne envie de me lancer dans sa monumentale trilogie martienne qui m’a l’air tout aussi fantastique.
Pour ceux qui ont lu Chroniques des années noires, je vous renvoie à deux ressources intéressantes, ces notes de lecture, et cette ligne du temps des événements décrits dans le roman.
Juste un détail encore. J’espère qu’un jour les maisons d’édition cesseront de faire des traductions foireuses des titres de romans en anglais. Le titre original est The Years of Rice and Salt, une expression de poésie chinoise que l’on retrouve dans le roman et qui signifie les années noires / de vaches maigres. Les années de riz et de sel, ce n’aurait pas été difficile et éviterait l’impression de retomber dans les pires travers des traductions de titres de films américains dans les années 80’/90’.