Weekly dump

En cette fin de semaine et post 21 juillet, voici une petite liste de choses sans rapport lue sur Internet ces derniers jours. Des liens absolument pas originaux, dupliqués à mort, et que l’on retrouve sur les sites les plus populaires. Mais je suis là pour garder une trace de choses qui m’intéressent et pas pour être original… :

    Sur le site de Dark Horse voici un e-comics tiré du texte original de la guerre des mondes de H. G. Wells, moins Tom Cruise et Spielberg donc.
    Pour rester dans les comics, voici, pour votre plaisir psychadélo – K.Dickien (sic et resic) voici The Religious Experience of Philip K. Dick par Robert Crumb :

    This feature about Philip Dick’s “Valis” experience was published in Weirdo comic #17 from summer, 1986.
    It is an interesting graphic interpretation of a series of events which happened to Dick in March of 1974. He spent the remaining years of his life trying to figure out what happened in those fateful months.

    Merci à Philippe qui m’envoie un lien vers le site de Julian Beever, un artiste basé à Bruxelles qui dessine des images en trompe l’œil à la craie sur les trottoirs.
    Une info qui semble tout droit sortie d’un livre de science fiction : une troupe de fondamentaliste musulmans ont attaqués une secte malaisienne et plus particulièrement la sculpture en forme de théière géante qu’il vénèrent. Musulmans contre buveurs de thé mystiques, c’est tragique mais en même temps assez surréaliste…
    Update : les islamistes ont gagné.
    Dans Wired, God’s Little Toys : un court essai de William Gibson sur le copier/coller informatico-littéraire inspiré par William S. Burroughs.
    Encore un nouveau sujet de niche : Sock-Dreams, un weblog consacré aux chaussettes.
    All your base are belong to us, Star Wars kid, Badgers, etc.. Ils se retrouvent tous sur la page Internet phenomenon de Wikipedia, qui recense les memes, fads, et autres passions soudaines des internautes pour d’étranges artefacts de culture électronique…
    Si, comme moi, vous êtes intéressé par l’achat d’un petit ordinateur portable (avec un écran entre 10 et 13 pouces) je vous conseille la lecture de ce comparatif fleuve publié par le site français Clubic.
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âge d’or /cinédécouvertes : reviews après digestion

J’aurais du écrire ce que je pensais des films de l’âge d’or au fur et à mesure, car pour l’instant je souffre d’une poussée de procrastination. Mais je me suis promis d’écrire un mot sur le sujet, donc voici en vrac une série de mini reviews des films que j’ai été voir :

    La forêt oubliée fait partie de ces films qu’il faut avoir digéré quelques jours pour l’apprécier véritablement. La narration volontairement décousue nous donne un film assez peu compréhensible. Mais à y repenser par la suite, l’ambiance, le ton et les images laissent un souvenir agréable. Moins une histoire qu’une promenade.
    Be with me était assez inégal. Ces histoires d’amours contrariés étaient un peu poussives et pleines de clichés. Les bons côtés étaient l’atmosphère particulièrement oppressive de Singapour et le personnage de Theresa Chan, qui joue son propre rôle. Aveugle et sourde, elle a réussi à apprendre l’anglais mais s’exprime avec une diction étrange ressemblant à un synthétiseur vocal. Ses gestes millimétrés et sa diction robotiques contrastent avec son récit personnel de lutte contre l’adversité et de recherche de l’amour.
    Dias de Santiago était assez intéressant. Le film souffre de quelques pêchés de jeunesse. Le cinéma d’auteur péruvien n’étant pas encore très développé. Mais le cadre de ce jeune soldat qui retourne à la vie civile et a du mal à s’adapter au quotidien et à la nouvelle jeunesse urbaine était assez original pour faire oublier les quelques hésitations du scénario.
    Frozen Land : c’est très simple, j’ai revendu ma place et j’ai laissé tombé le film. J’allais à un anniversaire ce soir là et plus de deux heures de cinéma dépressif scandinave ne me disait pas plus que ça…
    Johanna fut une très bonne surprise. Le film avait de quoi faire peur : un film opéra entièrement chanté pouvait vite devenir assez lourd et insupportable. Le résultat est tout autre. Une morphinomane miraculée devient une sorte de madone des hôpitaux qui guérit les malades en couchant avec eux. Le corps médical outré et un médecin amoureux d’elle à qui elle se refuse décident de la pourchasser et de la mettre à mort. Les décors de couloirs humides et obscurs donnent un côté organique au film. Le tout est entrecoupé d’images cruelles et naïves peintes sur les murs de la section pédiatrique de l’hôpital dans laquelle Johanna emmène les malades pour accomplir ses miracles. Enfin, la musique et les paroles chantées collent particulièrement bien avec le reste du film. Les « dialogues » sont très beaux et se prêtent très bien aux chants d’opéra.
    Dumplings : comme prévu, le film était excellent. Une fable cruelle d’une ancienne starlette de Hong Kong qui essaye de retrouver sa beauté en consommant des raviolis à base de fétus avortés préparés par une étrange chinoise à l’apparente jeunesse éternelle. Le sujet (un peu trash il est vrai) aurait pu être traité de manière glauque, mais il n’en est rien. Le directeur photo est le fabuleux Chris Doyle, qui est célèbre pour ses collaborations avec Wong Kar Wai. Le résultat est un film beau, sensuel et cruel qui avait été raccourci pour faire partie des trois courts métrages composant le remarqué Three… Extremes
    Parapalos a certainement de bons côtés : une ambiance, et une description originale de ramasseurs de quilles, qui occupent la place des mécanismes automatiques actuels de remplacement de quilles dans les bowlings. Mais c’était lent et assez insipide. Je vous avoue que je me suis carrément endormi…
    The harvest time était intéressant. De très belles images sur une histoire de déchéance subite d’une famille d’agriculteurs dans l’Union Soviétique des années 50’ après que la mère aie gagné un prix de la meilleure conductrice de moissonneuse batteuse… Une bonne surprise.
    Chased by dreams n’a malheureusement pas été projeté. La copie n’est jamais arrivée en Belgique. C’est dommage, le film avait l’air bien…

Voilà, dans l’ensemble de ce que j’ai su voir c’était une année assez moyenne. Il y avait de très bonnes surprises mais j’ai regretté qu’il n’y ait pas plus de films asiatiques et surtout l’absence de films et documentaires américains. En faisant le tour des festivals, on dirait que les programmateurs ne se sont pas arrêtés à Sundance. C’est dommage, je garde de très bons souvenirs de films et documentaires choisis dans ce festival les années précédentes. Enfin, la programmation sur une semaine et combinée avec Flagey fait certainement du bien aux finances du festival, mais ne m’arrange pas trop…

Update : Le Palmarès est disponible.

Nojiko Noginko

Nojiko Noginko
Nojiko Noginko est un illustrateur japonais.
Sur son site, des textes accompagnent ses dessins (ou inversement). La poésie des textes m’échappe un peu. Mon japonais n’est pas terrible et les textes, une fois digérés et traduits par babelfish perdent certainement de leurs qualités littéraires. Mais en tout cas, j’aime beaucoup ses illustrations.

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Le Clan des Otori, tome 2 : Les Neiges de l'exil de Lian Hearn

Il m’arrive de lire des livres jeunesse dans le cadre de mon boulot. C’est un secteur que je ne connais pas très bien et je comble petit à petit mes lacunes.
Le clan des Otori de Lian Hearn est une série qui est conjointement publié dans une collection jeunesse de Gallimard et chez Folio pour un public plus adulte. On retrouve souvent les livres dans les sections jeunesse et adulte des bibliothèques.
Quoi qu’en dise son pseudonyme, l’auteur est un femme. Une anglaise passionnée de culture japonaise. La série est un solide histoire d’aventure dans la Japon médiéval : amour, guerres de clans et roman d’apprentissage avec une touche de fantastique.
Seul bémol : un arrière fonds religieux qui ne me plait pas trop. Le héros est un catholique sans que le terme soit clairement explicité (il fait partie d’une secte de parias / chrétiens croyant en un dieu unique). Et dans l’histoire Kwannon ressemble un peu trop à la Vierge… De plus les homosexuels sont un peu clichés et fourbes. Je suis peut être devenu parano, mais entre le message religieux et l’homophobie, je sens une tendance à la Orson Scott Card.
En dehors de cela, les romans sont bien foutus et agréables à lire. J’ai terminé le tome 2 et je vais lire le troisième et dernier tome un de ces jours…

Japan seldom asked questions

Japan seldom asked questions. Toutes les questions obscures que vous vous posiez sur le japon ont enfin leur réponse. Quelques exemples :

Q. When I was in Japan, many people asked me what my blood type was because they believed it would reveal my character. What is the origin of this belief?

Q. Why do Japanese school girls wear sailor suits?

Q. If Buddhism is such a peaceful religion, how come so many of the statues look so frightening?

Q. Why do Yakuza cut off their little fingers?

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Jérôme Abramovitch

Il y a pour l’instant un grand coup de projecteur virtuel sur Jérôme Abramovitch dont j’ai déjà parlé ici. Deux articles sur Boing Boing et un sur Fleshbot.
Ca me fait bien plaisir. Ce photographe talentueux (et lecteur de GG) le mérite bien.

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Will Cotton

Will Cotton
Les tableaux de Will Cotton pourraient sortir d’un délire produit par une crise d’hyperglycémie. Des grottes de meringues, des rivières de chocolat, des collines de sucreries, des femmes lascivement étendues dans la barbe à papa. Peut être une hallucination d’Homer Simpson ? En tout cas j’aime beaucoup…

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sexy ladies, bad girls and dead bodies

    Sexy Album Covers, une galerie de couvertures de disques sexy des années 60’ jusqu’aux années 90’. Toujours agréable. Ce genre d’images se retrouve régulièrement en fond d’écran sur mon ordinateur…
    La galerie de portraits de Monsieur Di Stephano, spécialisé dans la création de cadavres pour toutes les occasions. Je vous conseille les photos de famille avec bébés, c’est charmant…
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Dead Hollywood Stars, Smoke and Mirrors

Dead Hollywood Stars
Le dernier EP de Dead Hollywood Stars, Smoke and Mirrors est sortis il y peu et il est fantastique. Il tourne en boucle dans mon lecteur.
L’objet en lui-même est déjà splendide entre le disque semi transparent orné d’une frise et les images houdinesques accompagnant le CD.
Après Gone West et Junctions, John continue son exploration d’une Amérique cinématographique et onirique. Dans la grande tradition des DHS, le disque ressemble à la bande son d’un film oublié et retrouvé dans les caves d’un studio américain. Sur base de la musique on s’imagine les images. Pour Smoke and Mirrors ce serait un polar expérimental de années 60’. Une ambiance tout droit sortie d’un film de David Lynch : des clubs de Jazz hallucinés et des personnages englués entre rêve et réalité. Au fil de l’histoire l’action glisserait d’une ville plongée dans une nuit perpétuelle vers le désert, entre slide guitars et buissons d’épineux.
Si vous voulez vous faire une idée, des extraits des morceaux en mp3 sont disponibles.
A acheter d’urgence. D’ailleurs, je me le remets…

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